Les réponses à vos questions
Quelle fréquence les séances ?
Il n’y a pas de règles. Le nombre de séances est différent pour chacun et peut évoluer au cours d’une analyse ou d’une psychothérapie. Une séance hebdomadaire est une fréquence courante, parfois deux ou trois séances au cours de la même semaine sont nécessaires.
Consulter le « psy » d’un ami ou d’un parent ?
Là encore, pas de règle absolue. C’est au cas-par-cas. On peut recommander un « psy » et… se planter. Le transfert qui s’est installé entre un patient et son psy n’est pas une garantie que ça fonctionne pareil avec un autre patient, ami ou parent. Côté psy, recevoir un ami, un parent, un proche de son entourage professionnel, n’est pas nécessairement un obstacle à une pratique éthique de la psychothérapie ou de l’analyse. La psychanalyse et la psychothérapie analytique concernent la singularité d’un sujet à travers sa parole et son inconscient. La notion commune de conflit d’intérêt qui sous-entend un jugement est étrangère au champ de l’analyse et le respect du secret professionnel une règle absolue. Cependant si un malaise de la part du patient ou de l’analyste devait advenir, mieux vaut adresser le patient à un confrère ou une consoeur.
Une psychanalyse ou une psychothérapie sont-elles remboursées par la Sécurité Sociale ?
Non. Il ne s’agit pas d’un acte médical assorti d’une prescription de médicaments. La psychanalyse et la psychothérapie s’adressent à l’inconscient du sujet et n’opèrent que par la parole. Le paiement des séances engage le patient, l’implique, dans son travail psychanalytique. Un remboursement par la Sécurité Sociale viendrait fausser l’investissement personnel qui a poussé le sujet à s’engager.
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