Quelque soit le cadre de la consultation, les séances ne sont pas linéaires. Il y a des séances agréables et des moments douloureux. C’est souvent lors des crises que le travail avance le plus, le patient touchant en effet de plus près sa structure psychique profonde ou ce qui a été refoulé.
Larmes, honte, culpabilité, les protections se défont, on se libère de ses entraves et des conflits toxiques qui empoisonnaient la vie. Enfin en savoir un peu plus sur soi-même. Quand on commence à comprendre quelque chose de sa névrose et de ses symptômes, on est bien sur la voie d’une guérison.
Sa position de sujet de l’inconscient se rectifie, un changement en profondeur intervient, le patient gagne en liberté d’action et de pensée. On reprend goût à la vie. On peut enfin agir. Et c’est souvent irréversible.
Cependant la vie est par nature imprévisible, il peut y avoir à nouveau des périodes compliquées et des rechutes. C’est l’occasion de retourner chez son psy pour une nouvelle tranche. Souvent, quelques séances suffisent pour surmonter les épreuves rencontrées.
Cette écoute, au fil des séances, produit une guérison : la psychanalyse guérit, elle guérit la souffrance psychique, elle guérit les symptômes qui affectent le corps. Ce qui a été noué par la parole peut être dénoué par la parole. Une analyse est une traversée qui implique la production de quelque chose de nouveau. Une analyse modifie le sujet, il n'est plus après comme il était avant. Ce qui était très important devient moins important. Des effets émergent, notamment :